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12 avril 2012 4 12 /04 /avril /2012 22:12
PROPOS RECUEILLIS PAR T.Raisse 

Auteur d’une des rares études sur les battements binauraux — le « principe actif » des drogues numériques —, la neuropsychologue Brigitte Forgeot appelle à la prudence. 

Comment fonctionnent les drogues numériques ?Brigitte Forgeot.

Ces extraits sonores sont basés sur les battements binauraux, qui ont des effets reconnus d’apaisement, de relaxation et d’aide à la concentration. On les utilise à des fins thérapeutiques pour le traitement de l’autisme, de l’hyperactivité, voire de la dépression. 

Ces sons peuvent-ils avoir des effets hallucinogènes ?

Il est possible que certaines fréquences puissent produire une sorte d’état de flottement chez l’auditeur. Certains sons rapides peuvent stimuler l’attention, ou l’imagination. Mais les effets hallucinogènes me semblent davantage relever de l’autosuggestion. C’est aussi et surtout un argument marketing efficace pour les sociétés qui vendent ces fichiers audio. Cela dit, les études manquent. On sait finalement peu de chose sur les effets de ces battements. 

Y a-t-il un danger pour le consommateur ?

Les drogues numériques pourraient, à la longue, créer des dysfonctionnements cérébraux chez l’auditeur, et aboutir, par exemple, à des troubles du sommeil ou des crises d’angoisse.

On ne joue pas impunément avec son cerveau!

Cela étant, ces troubles devraient disparaître en cas d’arrêt des doses. Au-delà, la consommation de drogues numériques peut surtout être révélatrice d’un mal-être qui doit attirer l’attention des parents.

Le Parisien

http://www.leparisien.fr/societe/brigitte-forgeot-on-ne-joue-pas-impunement-avec-son-cerveau-09-08-2010-1026092.php

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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 10:35

Note DP /Cette étude a été faite par rapport aux jeunes canadiens mais je le mets en ligne parce le cannabis ne touche pas seulement les jeunes du Canada mais du monde entier.

 

«Les jeunes canadiens seraient de plus en plus nombreux à développer une dépendance à la marijuana».1

 

Cette tendance se répercute par exemple sur la clientèle des centres de désintoxication. Thérapeutes et intervenants, incluant des éducateurs en toxicomanie en milieu scolaire, constatent aussi cette tendance chez les adolescents. Une étude ontarienne pour l'année de référence 2005, a permis d'établir parmi les jeunes consommateurs réguliers, un taux de dépendance de 8% (soit entre 1 individu sur 12 et 1 individu sur 13).


Le taux de la substance euphorisante de la marijuana, soit le THC étant passé de 1% à jusqu'à parfois 25% entre les années 1960 jusqu'à aujourd'hui pourrait expliquer en partie le problème, selon les spécialistes.


(Fin du résumé de la nouvelle)

 

Rupture entre le discours officiel et la réalité sur le terrain

 

Au début de l'année 2006, nous avons étrangement constaté qu'un site web d'un service de police présentant un tableau-résumé sur les drogues avait grandement atténué dans son contenu, en cours d'année 2005, les impacts psychologiques possibles d'une consommation de cette drogue. Le lien a alors été retiré de nos pages sur Eternite.net car cela ne reflétait pas la situation sur le terrain. Personne ne se dit dépendant psychologiquement, mais curieusement, plusieurs consommateurs réguliers ou modérés ne sont plus capables de cesser de consommer complètement, ou sinon difficilement, lorsqu'ils le voudraient. Cela rappelle cette intervention d'un auditeur d'une ligne ouverte sur le sujet de la marijuana, à la radio de Radio-Canada il y a quelques années. En ligne avec l'animateur de la tribune radio, l'auditeur de sexe masculin disait en essence qu'il est ridicule de prétendre que les drogues « douces » créeraient une dépendance, lui-même consommant quotidiennement depuis une longue période et n'ayant pas de problème de cette nature...

 

Ayant rencontré personnellement des jeunes dans la vingtaine qui ont connu des échecs ou des difficultés sérieuses dans leur tentative de cesser de consommer de la marijuana, et entrecoupant ces observations avec d'autres, médiatisées par des intervenants auprès de la jeunesse dans l'est du Québec, il faut se rendre à l'évidence que quelque chose cloche dans ce dossier entre le discours publics et le vécu.

Cela inquiète particulièrement à l'heure où des études très sérieuses, avec un échantillonnage important, établiraient aussi un lien avec une augmentation des psychoses, particulièrement chez les adolescents.

 

Quelques explications possibles à considérer

 

Le marché des drogues représentant un enjeu financier important pour ceux qui en font la vente et la promotion, faut-il y voir la forte probabilité d'un lobby exerçant des pressions sur nos institutions démocratiques, incluant probablement les secteurs de la santé et de la "recherche" orientée vers l'industrie?

 

Ou encore, cette politique de non intervention proviendrait-elle du fait que de plus en plus de professionnels et d'intervenants de la santé, des services sociaux de même que parmi les hauts-fonctionnaires, les politiciens et la population active consommeraient eux-mêmes? Ainsi, plutôt que d'ouvrir des milliers de dossiers criminels, on préfèrerait fermer les yeux et banaliser. Mais en même temps, cela envoie un message contradictoire aux jeunes, qui y trouvent une justification et un renforcement positif à leur consommation.

 

À notre avis, quand on considère les autres impacts négatifs possibles observés sur la santé (ex. poumons et gorge, psychoses facilitées par la consommation chez les jeunes, effets sur la mémoire) et divers aspects sociaux (ex. problématique sociale et familiale liée au financement de cette drogue et effets sur la criminalité ou la fraude, incidence sur les accidents de la route, consommation croisée avec d'autres drogues comme l'alcool ou d'autres produits cancérigènes comme le tabac, perte d'attention en classe ou de rentabilité au travail, détérioration de la qualité des relations interpersonnelles, ...), l'on peut effectivement se demander quel est l'intérêt du Gouvernement du Canada à banaliser la consommation de marijuana.

 

1. Josée Guérin, Les jeunes canadiens seraient de plus en plus nombreux à développer une dépendance à la marijuana, Radiojournal de 8h, Radio-Canada, mercredi 1er février 2006.

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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 11:04

marihuana-haschisch

Nous avons tous entendu parler des cas de danseuses ou des prostitués qui se "gèlent" (s'enivrent, se droguent) pour être capables de vaquer à leur commerce du sexe. C'est un fait connu que plusieurs drogues ont un effet désinhibiteur. Les drogues pourraient-elles avoir un lien semblable avec des meurtres?

 

Nous avons aussi entendu aussi parler des «enfants-soldats ».

 

Selon Amnesty International,


«Les enfants subissent souvent un endoctrinement à l'école ou dans des mouvements de jeunesse. Une fois au camp, ils reçoivent une formation (rude). Les enfants apprennent dès le début à contempler ou à exécuter eux-mêmes des atrocités. Même parfois contre les membres de leur propre famille. Ils apprennent à tuer et à ne pas avoir peur. Très souvent, les
enfants sont (obligés ou non) sous l'influence d'alcool et/ou de drogues».(1)

 

Même référence de la ministre du travail des États-Unis, discours prononcé le 7 mai 2003 à Washington:


«On oblige ces enfants à devenir des soldats, des espions, des gardes, des boucliers humains, des « détecteurs » de mines, des serviteurs, des appâts, des sentinelles. Les jeunes filles sont poussées à la prostitution. Et lorsque la violence ne réussit plus à les intimider, de nombreux enfants sont drogués pour qu'il soit plus facile de les obliger à commettre d'horribles actes de violence et de cruauté. Certains d'entre eux n'ont que 7 ou 8 ans et bien d'autres ont de 10 à 15 ans» (2).

 

Mais ce n'est pas d'aujourd'hui que les drogues, incluant l'alcool, préparent ou prédisposent à la violence ou à la criminalité. L'anecdote qui suit n'en est qu'un bref exemple.

 

Notre mot « assassins » tire son origine du mot arabe HASCHISCHin (ou HACHÎCHiyyîn).

 

Les HASCHISCHin (pluriel HACHÎCHiyyîn; singulier le HASCHISCHi) étaient membres d'une secte persanne mieux connue au 13e siècle, ou la secte des Assassins en langage moderne. En fait c'est du mot haschischin (mangeurs ou buveurs de haschisch, selon les sources consultées) que nous trouvons la racine du mot assassins (pluriel) ; un assassin étant celui qui commet un meurtre avec préméditation (article « Assassins », Dictionnaire Petit Robert; Dictionnaire Hachette 2004 et Encyclopédie Générale interactive 99 TLC-Edusoft).

 

Certains anciens témoignages comme celui de l'explorateur Marco Polo, rapportent que les Haschischin (Assassins) étaient mis en condition mentale ou psychologique de tuer avec préméditation, par la consommation d'un breuvage à base de haschisch, d'opium et d'hallucinogènes.

 

CONCLUSION


Si l'on considère que plus récemment le lien entre la consommation de drogues et des accidents de la route a été établi, les drogues dites « douces » nous révèlent encore une fois, que de par leur nature elles ne constituent pas un jeu inoffensif, ne serait-ce que par leurs nombreux effets mal connus ou sous-évalués.


Ces effets peuvent être amplifiés ou modifiés d'autant plus que lorsque prises en combinaison avec d'autres substances (ex drogue avec alcool) ou en présence de pressions ou manipulations psychologiques.

 

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